Saviez-vous que dans le cas d’une urgence cardio-respiratoire, il suffit de cinq minutes sans intervention de premiers soins (RCR) pour que des lésions cérébrales se créent chez la victime? Tandis que huit minutes sans intervention augmentent considérablement les risques de décès (Manuel Merk). Ainsi, douze minutes après l’arrêt cardiaque, le taux de survie des victimes varie entre 2% et 5% (Statistique en soins d’urgence cardiovasculaire et RCR).
Moins de la moitié des Canadiens affirme être bien informée et posséder les compétences nécessaires pour secourir une victime (Croix-Rouge Canadienne). Selon l’équipe de Gestion ParaMédical, une entreprise du Groupe Trak, offrir une formation sur les premiers soins de base (RCR) à son équipe de travail devrait être une priorité et même une exigence. La présence en tout temps d’une personne formée en premiers soins au sein du milieu de travail est une obligation afin de permettre une sûreté et de prévenir l’aggravement d’une situation d’urgence médicale pour les membres de l’organisation (CNESST).
Tout le monde peut être une victime
Contrairement à la croyance populaire, n’importe qui peut être victime d’une urgence médicale cardiaque. L’âge et le genre ne sont plus les principaux facteurs déterminants pour subir une maladie coronarienne ou un épisode qui implique un arrêt du cœur. La maladie coronarienne est la forme la plus courante de maladie du cœur, elle survient lorsque les artères coronaires se rétrécissent ou sont obstruées (Fondation des maladies du cœur). Tel que présenté par la Fondation des maladies du cœur, il existe de nombreuses pathologies et habitudes de vie pouvant déclencher un arrêt cardio-respiratoire dont :
- L’hypertension artérielle
- Le diabète
- Le taux de cholestérol élevé
- La mauvaise alimentation
- La dépression chronique
- Le tabagisme
- Et plusieurs autres
De plus, la hausse du taux de dépression, d’anxiété et de stress quotidien chez les gens ainsi que de l’utilisation fréquente d’anovulant chez la femme sont des facteurs ayant augmenté les chances d’être victime d’un malaise cardiaque (Ottawa University Heart Institute & National Library of Medecine). Ainsi, il est primordial d’avoir des membres de votre équipe adéquatement formés en secourisme pour administrer les soins nécessaires.
Savoir comment intervenir pour ralentir l’horloge de la mort
Lorsqu’une personne fait un arrêt cardiaque, elle ne respire plus ce qui cesse la circulation de l’oxygène jusqu’au cerveau. Ce genre d’urgence médicale dangereuse peut devenir rapidement très critique et difficile à récupérer par les professionnels de la santé. Afin de donner les meilleures chances à la victime de survivre et de ne pas avoir de lésions, il est nécessaire de réaliser les soins de RCR sans délai. Effectivement, plus tôt le secouriste débute la RCR, particulièrement les compressions thoraciques, meilleures sont les chances que le cerveau et les organes vitaux reçoivent suffisamment d’oxygène pour maintenir la personne en vie jusqu’à ce qu’un défibrillateur externe automatique (DEA) puisse être utilisé ou que des soins médicaux plus avancés soient prodigués (Manuel Merk).
L’utilisation d’un DEA aide grandement à la survie de la victime puisqu’il s’agit d’un dispositif pouvant détecter et corriger une anomalie du rythme cardiaque appelée fibrillation ventriculaire (Manuel Merk). D’ailleurs, entre l’arrêt cardiaque et le moment où la défibrillation est appliquée, le taux de survie des victimes diminue de 7% à 10 % à chaque minute (Statistique en soins d’urgence cardiovasculaire et RCR).
Conseils et recommandations
Il est essentiel que tout le monde s’informe sur les soins de base pouvant sauver une vie. Dans l’univers professionnel, les employeurs doivent assurer à leur équipe un milieu sécuritaire avec une gestion de risques appropriée prenant en compte qu’une urgence médicale peut survenir à tout moment.